Je ne teul’fais pas dire (15)

Je dois le dire, cet article a plutôt été fait sur deux semaines… ou trois. Mais bon…

Ce matin la première personne à qui j’ai parlé une fois sortie de la maison : La bibliothécaire.

Je ne sors pas beaucoup, mais un peu tous les jours quand même. J’adore cette bibliothécaire, elle est très compétente. Elle m’avait prêté 10 livres pour ma petite fille (le quota est trois). Elle m’a aidée pour le choix et pratiquement tous ont été lus et relus pendant la semaine où la petite était là. Je l’ai remerciée pour ça.

Je la trouve très jolie, toujours très coquette, maquillée, bijoutée. Un peu trop bronzée l’été peut-être, mais ce sera son problème (de peau) bientôt.

J’ai été super contente de : Faire mon jardin. Planter mes semis de tomates, préparer les tuteurs, buter les patates, voir les semis pousser…

Ça m’a franchement énervée de : Des voisins ont fait du feu un matin dans leur jardin alors que c’est strictement interdit. N’importe quoi. Et le lendemain matin, ils étaient en train d’éteindre ce feu à l’aide du voisin de l’autre côté de la route ! Ca avait du couver toute la nuit, avec cette sécheresse

Ma conversation/situation surréaliste de la semaine : Une amie qui m’avoue alors qu’elle est au 36ème dessous avoir arrêté ses anxiolytiques. « Ca me faisait trop dormir ».

Je suis grognon : Non, pas trop.

Nan, mais franchement, tu trouves ça normal de/que : Qu’on s’habitue finalement à ces confinements masques et autres gels toutes les 5 minutes.

C’est exquis de : Voir ce soleil rayonnant le matin. J’ouvre le fenêtre de ma chambre et j’entends tous les oiseaux.

Ça me rend extatique :  Faut pas exagérer non plus.

En ce moment je lis : Le livre d’Elif Shafak « 10 minutes et 38 secondes dans ce monde étrange ». J’ai adoré. Peut-être aussi parce que je parle encore un peu turc. C’est un livre baroque, jusqu’au bout avec cette fin incroyable. Comme je suis nulle en résumés, je vous mets celui de Babélio : « Et si notre esprit fonctionnait encore quelques instants après notre mort biologique ? 10 minutes et 38 secondes exactement. C’est ce qui arrive à Leila, jeune prostituée brutalement assassinée dans une rue d’Istanbul. En attendant que l’on retrouve son corps, jeté par ses meurtriers dans une poubelle, ces quelques précieuses minutes sont pour elle l’occasion de se remémorer tous les événements qui l’ont conduite d’Anatolie jusqu’aux quartiers les plus mal famés de la ville. C’est ainsi que la romancière Elif Shafak retrace le parcours de cette jeune fille de bonne famille dont le destin a basculé et qu’elle nous raconte, à travers elle, l’histoire de tant d’autres femmes dans la Turquie d’aujourd’hui. L’auteure de La Bâtarde d’Istanbul et de Trois filles d’Ève excelle comme jamais dans le portrait de ces figures féminines « indésirables », reléguées aux marges de la société. »

Je dis « respect » à :  mon petit rouge gorge familier qui après avoir perdu et fait repousser sa queue (on l’a appelé « Raduc » un temps) a maintenant une seule patte. Sa petite patte droite est repliée sur le côté. Il sautille tout pareil, et vient manger tout pareil. Pour se baigner dans l’assiette, c’est un peu plus compliqué, mais il m’épate.

Je ne résiste pas à : Aux petits cookies que nous a apporté notre petite voisine. C’est bien les ados qui vont pas à l’école 😉

J’vais t’dire une bonne chose :

Dans ma bagnole je n’ai besoin de personne et j’écoute à fond : A part France Inter, j’ai redécouvert lors d’un voyage avec ma petite fille, l’excellent « Lady et le Clochard » raconté par Jean Rochefort. J’avais oublié ce CD que j’avais à la maison depuis 30 ans. Ça a fasciné ses 4 ans et mes 61 ans aussi. C’est une très bonne version.

La pensée hautement philosophique de la semaine :  Qui ça, où ça ?

Je me taperais bien : Un restaurant ! un restaurant ! un restaurant….

J’ai été raisonnable : Sans doute, parce que j’ai encore un peu maigri. Rien de faramineux, mais ça fait toujours plaisir quand ça se stabilise en bas.

Cette semaine pour la première fois j’ai : vu un bébé Accenteur mouchet. Trop mignon, mais va falloir qu’il apprenne à repérer les chats sinon, il ne fera pas de vieux os.

C’est bien la dernière fois que je :

L’émission de tv, de radio, ou l’article de presse qui m’a le plus frappé cette semaine c’est : J’ai revu « Potiche » hier soir. Ca m’a fait rire.

Plutôt que d’être assise à mon bureau, là tout de suite j’aimerais mieux : j’y vais, j’y vais… faut que je fasse ma valise, je vais aider mon frère pour l’entretien de son logement. Ça va pas être une sinécure, mais chacun son fardeau.

Je ne teul’fais pas dire (14)

Aujourd’hui je me sens : Comme çi comme ça.

Ce matin la première personne à qui j’ai parlé une fois sortie de la maison : La vendeuse dans le magasin de tissus. J’étais partie acheter de la feutrine pour un projet de déco nuage avec des gouttes couleurs arc en ciel.

J’ai été super contente de : Trouver les 7 couleurs de l’arc en ciel plus le blanc pour le nuage. Il a fallu un peu fouiller les fonds de tiroir mais la vendeuse a été très coopérative. Il y a vraiment beaucoup plus de choix sur internet, mais on en peut pas toucher et voir les vraies couleurs.

Voici mon modèle :

Ça m’a franchement énervée de : ne pas pouvoir arracher des petites souches dans mon jardin. Je n’ai pas assez de force.

Ma conversation/situation surréaliste de la semaine : « Vous prendrez bien un peu d’eau bénite » m’a dit mon dentiste lorsqu’il m’a accueilli à l’entrée de son cabinet en me montrant le gel hydroalcoolique.

Je suis grognon : Un peu tous les jours. Ma dernière grognonnerie c’est : « à la vitesse ou ça avance, on me proposera la vaccination quand ça ne servira plus à rien »

Nan, mais franchement, tu trouves ça normal de/que : L’Etat ait payé des sommes faramineuses à des cabinets privés pour organiser la logistique des vaccins, qu’il se rappelle au dernier moment que les agglomérations ont les capacités de faire, que celles ci se démènent pour mettre tout cela au point et que les salles soient vides faute de vaccin.

C’est exquis de : D’écouter le chant de la grive musicienne le matin au lever du jour. Elle est en haut d’un arbre en face de chez nous.

Ça me rend extatique : D’avoir reconnu le chant du courlis en bord de mer à marée descendante.

En ce moment je (re)lis : Je viens de finir le livre de Georges-Marc Benamou « Le Général a disparu ». C’était avec mon club de lecture et j’avais un a priori (La politique… tout ça…) En fait ce livre est passionnant, il se lit comme un roman et éclaire la fin de la carrière de De Gaulle. Ca se passe en 1968. J’étais trop jeune à cette époque pour avoir suivi. On est passé à deux doigts d’un putsch.

Je dis « respect » à : Aux personnes qui sont à l’accueil téléphonique et qui doivent dire « non, nous n’avons plus de date de rendez-vous pour les vaccinations, rappelez plus tard » et qui doivent se faire engueuler à longueur de journée.

Je ne résiste pas à : Une délicieuse carbonade flamande maison avec pain d’épice maison aussi.

J’vais t’dire une bonne chose : J’en ai marre de cette épidémie. On en voit pas la fin. La patience n’étant pas mon fort, elle est mise à rude épreuve. Ces crises de larmes intempestives ne me soulagent pas.

Dans ma bagnole je n’ai besoin de personne et j’écoute à fond : Toujours France Inter, je sais ce n’est pas varié.

La pensée hautement philosophique de la semaine : Je n’ai rien entendu de philosophique récemment.

Je me taperais bien : Des chocolats pralinés faits par une chocolaterie de ma ville. Mmmm.

J’ai été raisonnable : J’essaie de réduire ma nourriture. Je ne voudrais pas reprendre les 3 kilos que j’ai perdu depuis le premier confinement, et l’équilibre est précaire.

Cette semaine pour la première fois j’ai : je n’ai pas « craché au bassinet » chez le dentiste. L’assistante m’a proposé le verre et fourré son aspirateur dans ma bouche.

C’est bien la dernière fois que je : fais une robe de Reine des Neiges pour ma petite fille. Elle est finie, elle me plaît mais j’ai mis du temps et j’ai pesté. Vivement que je puisse la voir sur elle.

L’émission de tv, de radio, ou l’article de presse qui m’a le plus frappé cette semaine c’est : J’ai regardé la série australienne « Mistery Road » sur Arte. Pas très optimiste, mais intéressant.

Plutôt que d’être assise à mon bureau, là tout de suite j’aimerais mieux : Dehors à randonner, mais la rando en groupe, c’est terminé… pour combien de temps encore.

Fin de l’exercice

Désolée, j’avoue que je cale là, ce n’est pas que je n’aurais pas envie de raconter un séjour dans un endroit magnifique. Mais je ne veux pas que des gens se reconnaissent sur ce blog. J’ai eu suffisamment de souci avec ça dans le passé.

J’aurai tenu 19 jours.

Quelqu’un qu’on admire

Si c’est quelqu’un qu’on aime, on l’admire forcément pour certains de ses côtés non ? J’admire par exemple la manière qu’ont mon fils et ma belle fille de s’occuper de leur fille. Évidemment, c’est pas parfait, il y a des couacs, mais globalement, ça me plaît beaucoup. Ils se relaient pour la patience parce qu’il en faut de la patience avec la « petite bombe ». J’ai jamais autant négocié que pendant les 2 jours que nous avons passé ensemble toutes les deux ! #19

Quelqu’un qu’on a connu quand on était jeune

J’ai gardé une seule amie de quand j’étais jeune. Je ne me souviens même pas de la manière dont nous nous sommes connues, peut-être grâce à nos maris respectifs de l’époque. Nous avons eu un enfant en même temps, elle a accouché 15 jours avant moi. Nous avons chanté longtemps dans la même chorale. Nous sommes partis en vacances ensemble en famille. Ce qui est incroyable, alors que je n’arrive toujours pas à retenir notre nouveau numéro, j’ai toujours en tête son numéro de téléphone fixe. Et malgré mon éloignement de la région où je l’ai connue, nous prenons de nos nouvelles de temps en temps. #18