C’est la mode, c’est la période. Il faut voir toutes les recettes de cuisine qui foisonnent sur le net, toutes plus compliquées/sophistiquées les unes que les autres. Avez-vous remarqué qu’ils mettent toujours un tas d’épices tous plus bizarres/exotiques les uns que les autres, l’épice que tu utiliseras juste pour ce plat-là et qui sèchera dans ton placard les trois prochaines années. Cette année, je suis tombée sur le raifort. Y en avait partout du raifort. Je suis désolée, je ne vais pas mettre dans une tentative de recette pour des amis une épice que je n’ai jamais goûtée et dont je ne connais pas les effets.
La cuisine, c’est un métier, personne ne peut préparer à temps 15 assiettes tip top chaudes comme il faut, croquant ou cuit à point. Le cuisinier, il a des petites mains pour faire les épluchages, les cuissons, les assemblages, le service. Le cuisinier, il a les bases, il a le temps (il mange jamais avec ses invités). Le cuisinier, il a le matos. Et surtout ses invités sont à l’heure – récemment mon invitée avait une heure de retard, et le plat avait une sale gueule quand est venu le temps de le manger. Four chaud, four tiède, pas de four. Pfff. Vraiment une sale tronche. Il avait une heure de trop.
Bref, on ne me la fait pas. Certes, je vais essayer de nouvelles recettes, et j’avoue que je me débrouille pas trop mal, mais je vais simplifier. Je vais faire en sorte de manger avec mes invités, on fait déjà assez d’aller et venue en cuisine comme ça. Je ne sais pas comment vous faites, mais moi, je regarde la recette sur le net, et les commentaires qui suivent. Le commentaire qui tue : « j’adore ta recette, mais j’ai mis deux fois moins de farine et trois fois plus de sucre ». S’il y a deux ou trois commentaires comme celui-ci, pas la peine d’essayer la recette, les proportions sont mauvaises. Par contre, je diminue souvent le sucre et je mets très peu de sel, voire pas du tout. Je fuis aussi les recettes où les œufs sont mesurés en grammes, un tiers de jaune d’œuf c’est un peu compliqué, et tu fais quoi du reste ??
Allez, j’ai un peu de cuisine à faire, mais avant, le marché. J’y vais.
Le Blog de Blanche 
Le marché avant, une étape à ne pas rater ! Autrement dit : la base, se procurer de bons produits
Euh, je n’achète pas tout au marché, principalement les légumes de saison. J’adore le stand d’un papy et d’une mamie du coin. Elle a l’air d’avoir 90 ans 😉
J’avoue que tu as raison sur toute la ligne. C’est un des défauts des blogueurs cuisine 😉 J’ai aussi dans mes placards des épices et produits inutiles. Il ne faut pas trop se casser la tête. Certains produits se remplacent facilement. Il faut simplifier au maximum les recettes mais parfois c’est compliqué…
Quant au raifort, j’ai pour la première fois acheter une racine fraîche (qui est blanche et non noire, Chou vous avez acheter un radis noir japonais). Il va en falloir des recettes pour l’amortir. Je te souhaite d’excellentes fêtes de fin d’année et merci pour le retour sur la recette.
Merci d’être venue jusqu’ici. J’ai trouvé, par hasard il faut le dire, une recette de filet mignon farci aux abricots chez vous que j’ai faite et pour laquelle j’ai eu plein de compliments.
Le raifort, littéralement « radis de cheval » en anglais, c’est du radis noir macéré, donc immangeable tout seul, mais excellent par exemple pour faire une petite sauce pour les trempouilles apéritives (crudités, chips, etc.)
Un petit bol de crème fraîche (ou de fromage blanc si régime)
Une cuillère à soupe de raifort
Sel, poivre, giclée de citron
Quelques herbes fraîches au choix (persil, ciboulette, aneth, coriandre… comme voulvoul !)
Top moumoute !
Bises à toi et à Monsieur Blanc, et joyeuses fêtes !
Les « trempouilles apéritives », je vois bien… j’essaierai. Bises et bonnes fêtes à toi et à M. Chou 😉